Selon la Cour de cassation, il incombe au locataire de prouver qu’il n’a pas dégradé le bien.
Après avoir récupéré son logement, un propriétaire constate la dégradation de l’un des murs de l’appartement. Il décide donc de conserver le dépôt de garantie pour procéder aux réparations. Le locataire s’y oppose.
La cour d’appel donne raison au locataire, estimant que l’état du mur n’était pas précisé dans l’état des lieux d’entrée et qu’aucun élément ne permettait de vérifier son état initial. La Cour de cassation casse cette décision, considérant qu’il incombe au locataire de prouver qu’il n’a pas dégradé le bien ou que les dégâts constatés sont intervenus suite à une situation de force majeure, du fait du bailleur ou du fait d’un tiers.
Cour de cassation, 3e chambre civile, 9 juillet 2020, 19-13.667