Si l’IFI se déclare en même temps que les revenus, il se calcule sur la valeur de son patrimoine immobilier estimé au 1er janvier.
C’est donc le moment d’évaluer son patrimoine afin de connaître le montant probable de son IFI (impôt sur la fortune immobilière). L’impôt s’applique aux propriétaires d’un capital immobilier dépassant 1, 3 millions d’euros.
Le patrimoine immobilier réunit tous les biens du contribuable (résidence principale, secondaire, investissement locatif, terrain …) ainsi que la valeur représentative de biens immobiliers détenus à travers les actions et parts de société ou d’organisme, qu’il possède.
Les biens immobiliers affectés à une activité professionnelle (bureau, local commercial, etc.) sont exclus de l’IFI. D’autres font l’objet d’une décote. La valeur de la résidence principale détenue en direct, et non via une SCI, bénéficie d’un abattement de 30 % de sa valeur. De même, un logement loué, par exemple, enregistre une décote de 5 à 15 % de sa valeur parce qu’il est occupé. Certains biens sont également affectés d’un abattement partiel, comme les forêts exonérées de l’impôt à hauteur de 75 % de leur valeur.
Le montant de l’actif imposable est obtenu après déduction des dépenses afférentes à celui-ci (frais d’acquisition, travaux de reconstruction, impôts …).
La valeur nette du patrimoine immobilier est ensuite soumis à un barème progressif. Le montant de l’impôt est susceptible d’être encore réduit pour des dons effectués en faveur d’oeuvres humanitaires, par exemple. Le montant de l’impôt est plafonné à 75 % des revenus perçus. En cas d’excédent, la différence sera déduite du montant de l’IFI.
Consulter le Bulletin Officiel des Finances publiques – Impôts